CYCLE DE CONFÉRENCES DU GERMANOPÔLE LORRAIN 2024/2025

« Recherches linguistiques sur le genre »

28 avril 2025 / 28. April 2025

16:30 – 18:00

Maison des Sciences sociales et des Humanités, Nancy (salle des conférences)

Conférence de:

Prof. Dr. Gabriele Diewald, Leibniz Universität Hanover

Sprache und Geschlecht im Deutschen: das Problem geschlechtsneutraler Ausdrücke

Abstract

Beim Bemühen um genderbewussten Sprachgebrauch spielen im Deutschen geschlechtsneutrale Personenbezeichnungen eine wichtige Rolle, da mit ihnen das Prinzip der „Neutralisierung“, also der Nicht-Benennung des Geschlechts der bezeichneten Person(en), erreicht werden kann.

Die Formenvielfalt der Substantive, die sich zu geschlechtsneutraler Personenbezeichnung eignen, ist groß. Sie umfasst z.B. geschlechtsneutrale Basislexeme wie das Kind, die Person, der Mensch, Komposita wie die Fachkraft, metaphorisierte Verbalabstrakta wie die Leitung, die Regierung und konvertierte Adjektive und Partizipien im Plural wie die Fleißigen, die Studierenden, die Gelehrten.

Während diese Benennungsoptionen kaum (mehr) Aufsehen erregen, sind andere Ausdrucksmittel nach wie vor Gegenstand intensiver Auseinandersetzung um „das Gendern“, da die Frage, inwiefern sie als geschlechtsneutrale Personenbezeichnung gelten können, höchst umstritten ist. Es sind dies das sogenannte generische Maskulinum, also die Verwendung von Personenbezeichnungen wie der Lehrer oder die Studenten, wenn damit nicht nur männliche Personen gemeint sein sollen, und Formen mit dem Genderstern (Student*innen), dem Doppelpunkt (Student:innen) oder ähnlichen Diakritika, die hier als Neographien bezeichnet werden.

Der Vortrag befasst sich vor allem mit diesen strittigen Fällen und bietet eine linguistische Analyse, die morphologische und semantische Aspekte in den Blick nimmt und sprachwandeltheoretische Fragen adressiert.

Vortrag von:

Gabriele Diewald, Université Gottfried-Wilhelm-Leibniz de Hanovre

Le langage égalitaire en allemand : le problème des désignations neutres en genre 

Résumé

En allemand, la désignation [qua nomen actionis] neutre des personnes joue un rôle important dans le cadre du langage égalitaire en genre, puisqu’elle permet de satisfaire le principe de la « neutralisation », c’est-à-dire de ne pas préciser le sexe de la personne désignée.

Pour désigner une personne sans en préciser le sexe, l’allemand dispose d’une grande diversité de formes dans le domaine des substantifs. Cette diversité comprend par exemple des lexèmes de base épicènes comme das Kind (‘l’enfant’), die Person (‘la personne’), der Mensch (l’homme’/‘l’être humain’), des composés comme die Fachkraft (‘le personnel qualifié’), des noms abstraits métaphorisés, dérivés de verbes comme die Leitung (‘la direction’), die Regierung (‘le gouvernement’) et des adjectifs et participes substantivés au pluriel comme die Fleißigen (‘les personnes studieuses/travailleuses/appliquées’), die Studierenden (‘les personnes étudiant à l’université’), die Gelehrten (‘les personnes érudites’).

Alors que ces différentes formes de dénomination ne suscitent (plus) guère l’attention, d’autres moyens d’expression continuent de faire l’objet de débats intenses en matière de « langage égalitaire », notamment à travers la question controversée de savoir dans quelle mesure ces formes peuvent être considérées comme neutres du point de vue du genre. Sont en premier lieu concernés ce qu’on appelle « le masculin générique », c’est-à-dire l’utilisation de substantifs masculins comme der Lehrer (‘l’enseignant’) ou die Studenten (‘les étudiants’), lorsque ces noms ne doivent pas uniquement désigner des personnes de sexe masculin, et des formes incluant l’astérisque de genre (Genderstern, p.ex. Student*innen), le double point (Student:innen) ou d’autres signes diacritiques similaires, que nous qualifierons de « néographies ».

Dans cet exposé, nous nous intéresserons en priorité à ces cas litigieux et proposerons une analyse linguistique qui met en perspective des aspects morphologiques et sémantiques et aborde des questions liées à la théorie du changement linguistique.

CONTACT

Hélène Vinckel-Roisin
Responsable du Germanopôle lorrain de la MSH Lorraine
helene.vinckel-roisin@univ-lorraine.fr